Une

« Manger des insectes ??!! Nan mais ça va pas la tête ?!?!! » Voilà un peu ce que je pouvais dire jusqu’à il y a quelques jours. Je ne sais pas trop comment mais j’ai été embarquée par un collègue dans un apéro organisé par la startup Jimini’s pour découvrir ses insectes qui croustillent.

Les insectes gourmands Jimini’ s

Premier soulagement : les insectes ne sont pas vivants mais totalement morts, immobiles, déshydratés et épicés. Timidement, quand on goute pour le premier molitor (une sorte de ver de farine) on est surpris par sa texture très crunchy et vraiment gourmande qui rappelle les codes gustatifs des gâteaux apéro. Sans trop s’en rendre compte on en reprend un puis deux puis une poignée généreuse parce que c’est vraiment bon.

Les choses sérieuses arrivent avec les criquets car, là, c’est beaucoup plus sport. Les bébêtes sont encore équipées de leurs têtes et des ailes ce qui peut vraiment déranger les plus sensibles. Il est bien sûr permis de retirer ces parties délicates si vous n’êtes pas à l’aise avec, on ne va pas vous juger !

Perso, je n’ai pas fait de chichi et j’ai tout mangé (un comble quand on sait à quel point il est difficile de me faire manger des aliments bien plus courants). J’ai trouvé ça vraiment très bon, une sorte de Curly nouvelle génération, plus sain et plus épicé.

Les insectes Jimini’s se déclinent en 5 saveurs : curry fruité, sésame cumin, ail & fines herbes, poivre & tomates séchées et soja impérial. J’ai gouté les 4 premières et j’ai vraiment tout adoré.

En fin de soirée, j’ai rapporté un petit souvenir à l’Amoureux afin que lui aussi puisse tester cette nouvelle nourriture. Il a vraiment apprécié cette délicate attention et a presque tout mangé 🙂

Infos pas futiles

Les insectes Jimini’s contiennent les mêmes allergènes que les crustacés (une bonne excuse si vous ne voulez vraiment pas tenter l’expérience). Ils sont élevés en Europe et transformés en France.

Chaque paquet est vendu 6,90€ sur la boutique en ligne. Ça n’est pas donné car les paquets ne sont pas méga généreux (environ 15 criquets par boite ou 18gr de molitors) mais c’est vraiment fun & ça fait plus classe que de ramener un paquet de chips ou de cacahuètes à l’apéro chez les copains.

Alors, prêt(e)s à manger des insectes ? 🙂

On surestime vachement la difficulté des torsades, je n’avais d’ailleurs jamais osé me lancer avant de réaliser cette écharpe. En fait, cette technique nécessite juste un peu de rigueur pour obtenir un résultat vraiment canon.

Je vous présente une petite création que j’ai offerte à Noël dernier et dont je suis plutôt fière.

Tresse 9 mailles & côtes anglaises

Je ne vous cache pas qu’il m’a fallu un peu de temps pour réaliser cet ouvrage car ce type de torsade nécessite des manipulations régulières.

Voici ce qu’il vous faut pour réaliser cette écharpe :

– Une paire d’aiguilles n°10

– 9 pelotes de laine 3,5 (j’ai pris la Barisienne Bergère de France tricotée en triple)

– Une aiguille à torsade ou une aiguille sans pointe

Je vous conseille également d’avoir un compteur sous la main du genre application iPhone, ça me permet de savoir où on en est au début de chaque rang.

Monter 27 mailles et les tricoter pendant 180 cms de cette façon :

1 maille lisière ; 6 m. de côtes anglaises ; 13 m. de tresse torsadée ; 6 m. de côtes anglaises ; 1 m. lisière.

Les côtes anglaises

• 1er rang (endroit du travail) : tout à l’endroit
• 2è rang : (1 m. double à l’endroit, 1 m. endroit) x 3
• 3è rang : (1 m. endroit, 1 m. double à l’endroit, ) x 3

On répète toujours les 2ème & 3ème rangs.

La tresse à 9 mailles

1er rang (endroit du travail) : 2 m. envers, 9 m. endroit, 2m. envers.

2è, 4è, 5è, 6è, 8è rang : tricoter les mailles comme elles se présentent.

3è rang : 2 m. envers, glisser 3 m. sur l’aiguille à torsade placée derrière, tricoter à l’endroit les 3 m. suivantes, reprendre les 3 m. sur l’aiguille à torsade, les tricoter à l’endroit ainsi que les 3 m. suivantes, 2 m. envers.

7è rang : 2 m. envers, 3 m. endroit, glisser 3 m. sur l’aiguille à torsade placée devant, tricoter à l’endroit les 3 m. suivantes et reprendre les 3 m. en attente , 2 m. envers.

Voici ce que ça donne en détail :

Une fois l’écharpe tricotée, j’ai rajouté aux extrémités une frange de fils ultra-simple à réaliser :

Et si vous n’êtes pas tentées par les torsades, vous pouvez faire une version en cotes anglaises uniquement. C’est très sympa aussi et c’est beaucoup plus rapide à faire :

À vos aiguilles 😉